
Dans la paisible ville de Mbeni, au cœur de la Grande Comores, une scène de résistance inattendue a eu lieu. La jeunesse locale s’est dressée d’un seul front pour faire échec à une réunion politique orchestrée par le parti au pouvoir, le CRC. À la tête de cette initiative se trouvait le ministre des Finances et du Budget, originaire de cette cité. Cependant, malgré ses racines profondes dans la région, ses efforts se sont révélés vains face à la détermination des jeunes contestataires.
Ce blocage fait écho à des événements récents où l’armée a semé la discorde, laissant derrière elle des décombres et une jeunesse meurtrie, tout cela au nom de considérations politiques. La colère gronde, et Mbeni est devenue l’épicentre de la contestation contre le régime actuel.
Cette situation souligne l’impasse d’une stratégie gouvernementale datant de plusieurs décennies, consistant à nommer des natifs à des postes clés dans l’espoir d’influencer positivement leurs régions d’origine. À Mbeni, il est désormais clair que cette tactique a atteint ses limites. L’administration locale se voit confrontée à une jeunesse résolue, prête à défendre ses intérêts et à remettre en question les anciennes méthodes politiques.


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