Comores : Deux mois avant les élections présidentielle et des gouvernables de 2024

Les Comores procèderont à une élection au suffrage universel direct, au scrutin uninominal majoritaire à deux tours. La campagne pour le premier tour débutera le 17 décembre prochain pour se terminer le 12 janvier, soit deux jours avant le scrutin.

Maliza Said Soilihi, avocate franco-comorienne demandait à ce que les Comoriens à l’étranger puissent voter à la prochaine élection présidentielle de février 2024. La Cour Suprême n’a pas jugé sur le fond de la requête en estimant que cette avocate n’était pas en droit de la formuler. Ce rejet serait difficilement explicable car dans l’article 13 du code électoral il est écrit précisément : « Il est créé au niveau de chaque représentation diplomatique ou consulaire une liste électorale correspondant à un ou plusieurs bureaux de vote ».

Du côté des candidats, le président sortant Azali Assoumanine s’est pas encore exprimé, tandis que Karliha, Me ahamadaMahamoud et Youssouf Med seront aux prochaines élections. Le natif de Mbeni soutiendra l’ancien ambassadeur HamidouKariliha, originaire du même village que lui et YoussoufMohamed Boina au poste de gouverneur de l’île de la Grande Comores.

La politique aux Comores est depuis longtemps marquée par des dynamiques complexes, et la perspective d’une candidature de Nour el-Fath Azali pourrait bien ajouter un nouvel élément intrigant à la course présidentielle 2024. En tant que fils du président sortant Azali Assoumani, il bénéficie d’une visibilité accrue, mais sa propre expérience et son approche politique sont encore méconnues. Les observateurs politiques attendent avec impatience des déclarations officielles de la part de Nour el-Fath Azali pour clarifier ses intentions en vue des élections de 2024.

De son côté, le gouverneur de l’île, Anis Shamssidine,annonce qu’il ne sera pas candidat lors des élections du 14 janvier prochain. Cette décision, selon lui, n’a pas été prise à la légère. Il a indiqué avoir consulté de nombreuse proches de lui avant de prendre cette décision. Depuis son élection en 2010, Anis a insisté sur son engagement envers les lois et les devoirs de sa fonction « J’ai toujours respecté les responsabilités qui m’ont été confiées et les lois en vigueur dans ce pays », a-t-il déclaré.


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