Comores : La colère des vendeurs d’eau

Pénuries d’eau aux Comores @Comores info

Une grève secoue actuellement la capitale comorienne, Moroni, mettant en lumière un enjeu crucial pour la population locale : la pénurie d’eau. Les vendeurs d’eau, acteurs incontournables de la distribution, se sont mobilisés en refusant de payer une adhésion de 100 euros imposée par la société nationale de distribution d’électricité.

Dans un archipel où les infrastructures de distribution d’eau sont encore insuffisantes, les vendeurs jouent un rôle vital. Ils achètent l’eau auprès de la société nationale pour la redistribuer ensuite dans des jerricans, palliant ainsi l’absence d’un réseau de canalisation fiable. Cette situation est d’autant plus critique que l’eau, ressource abondante, ne fait pas défaut. C’est la chaîne de distribution qui présente des défaillances.

Le bras de fer entre les 195 vendeurs d’eau et la Sonelec réside dans l’exigence de cette nouvelle carte professionnelle, facturée à 100 euros. Cette somme, jugée excessive par les travailleurs, est perçue comme une charge financière injuste pour une profession déjà précaire. Un consensus semble hors de portée, conduisant ainsi à une cessation de travail immédiate.

Une tension palpable règne actuellement dans les rues de Moroni, la capitale comorienne, alors que les vendeurs d’eau entament une grève désespérée. Au cœur de ce bras de fer se trouve la pénurie d’eau qui menace la vie quotidienne de milliers d’habitants. Cette situation engendre des inquiétudes sérieuses pour les habitants de Moroni. Si aucune résolution rapide n’est apportée, la perspective d’une pénurie d’eau plane sur la capitale. Il est crucial de noter que la rareté n’est pas liée à la ressource elle-même, mais bien à la défaillance du système de distribution.

À Moroni, où les infrastructures de distribution d’eau sont en déficit, les vendeurs jouent un rôle essentiel. Ils s’approvisionnent auprès de la société nationale en eau, pour la revendre ensuite dans des jerricans, palliant ainsi l’absence d’un réseau de canalisation fiable. Le paradoxe est cruel : l’eau, ressource abondante, n’est pas le point de discorde. C’est la distribution qui se révèle défaillante, mettant ainsi en péril l’approvisionnement en eau des habitants de Moroni.

Dans cette impasse, l’urgence d’une résolution équitable s’impose. Les vendeurs d’eau et la Sonelec doivent s’engager dans un dialogue constructif pour surmonter cette crise. Le sort des habitants de Moroni est suspendu à la rapidité avec laquelle une solution pourra être trouvée.


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