Pour rappel, le premier tour de ces élections aura lieu le 14 janvier 2024. L’éventuel second tour est, lui, prévu le 25 février. Si dernièrement nous n’avons pas eu de nouvelles concernant les candidats à cette élection. Quatre nouveaux candidats sont dans la course.

Ce 29 Octobre 2023 à la bourse du travail à Bobigny, Jack Lavane a officiellement annoncé sa candidature aux élections présidentielles, réunissant la crème de la diaspora, des femmes enthousiastes, des notables et des jeunes cadres, la foule était électrisée et prête à entendre le message transformateur de Lavane. Le candidat a expliqué que la nation avait besoin d’un docteur, le pays est malade et a besoin d’un docteur pour les routes, l’électricité, la justice, le système de santé, l’éducation, et de bien plus ». Il ne s’est pas contenté de critiques ; il a évoqué des solutions pragmatiques, un plan pour réduire le coût des billets d’avion pour les diasporas. Jack Lavane émerge comme un patriote reconnu et profondément apprécié par cette jeunesse. Sa détermination à défendre les droits du peuple Comoriens et son engagement sans faille pour la nation lui confèrent une place spéciale dans le cœur de nombreux comoriens. D’autre part, Ali Soilih, une figure emblématique de l’histoire des Comores, avait prédit que le sauveur du peuple comorien serait un enfant de la diaspora. Cette prophétie semble se matérialiser avec Jack Lavane.

De son vrai nom Elarif Lavane, est bien plus qu’un simple entrepreneur de 40 ans. Il est le visage du soutien et du développement de son pays. Récemment, il a fait parler de lui en finançant le développement du football comorien, un geste qui a suscité admiration et reconnaissance.

Le dimanche 5 Novembre 2023, deux autres candidats ont annoncé leur candidatures aux élections présidentielle, il y a Mohamed Daoud, lors d’un grand meeting politique à Moroni, ancien ministre de l’intérieur, surnommé Kiki. Une déclaration qui a été perçue comme une démonstration de force contre le régime en place, dirigé par le président Azali Assoumani. L’ancien ministre a exprimé son engagement à apporter un changement significatif aux Comores et à corriger les maux qu’il attribue au président Azali. Il a occupé le poste de ministre de l’intérieur sous la présidence d’Azali Assoumani de 2016 jusqu’à sa sortie du gouvernement en 2022. Depuis son départ du gouvernement, il est devenu opposant du régime Azali tout en remettant en question les politiques et les décisions du gouvernement en place, et en promettant de défendre les intérêts du peuple comorien. Sa décision de se présenter à l’élection présidentielle en 2024 est un pas significatif dans sa quête pour un changement politique dans le pays.

Puis il y a également, l’ancien gouverneur de l’île de Ngazidja, Mouigni Baraka Said Soilihi, lors d’un rassemblement massif qui a réuni des milliers de partisans à Ntsoudjini. Mouigni Baraka qui occupe actuellement le poste de président du CNT (Conseil National de Transition), entouré de nombreuses personnalités politiques de l’opposition.

L’opposition qui se dresse contre le bilan du président actuel Azali Assoumani se trouve désormais avec deux candidats majeurs, Mouigni Baraka Said Soilihi et un autre candidat du parti Juwa mais inconnu de la population Salim Issa Abdillah, il aurait obtenu le soutien de l’ancien président de la République, Ahmed Abdallah Sambi. Si l’homme est méconnu des électeurs, il travaille au sein du Juwa depuis plus de vingt ans. Il a étudié la médecine à Madagascar aux côtés de Salami Abdou Salami, gouverneur d’Anjouan. Ces dernières années, il occupait le poste de contrôleur adjoint du parti. Désormais il doit déposer son dossier de candidature devant la Cour suprême au plus tard, le 17 novembre 2023.

Cette division au sein de l’opposition est source de préoccupation, elle peut diviser les voix et de favoriser la réélection du président sortant.