
Au Comores, le système scolaire est en majorité public, partiellement laïc, gratuit et il est obligatoire de l’âge de 6 ans jusqu’à 15 ans. Ce système éducatif est géré par le Ministère de l’Éducation Nationale à Moroni. Du côté de l’enseignement supérieur, l’offre était très limitée jusqu’à la création en 2003 de l’Université des Comores (UDC). Elle se construisit en regroupant des instituts d’enseignement supérieur qui n’étaient pas en mesure de proposer plus de deux ans de formation en continu, ni de délivrer des diplômes d’État.
Si en juillet 2023, l’intersyndicale des enseignants a déjà demandé l’application sans délai d’une nouvelle grille indiciaire qui remonte à l’année 2009 vu que certains corps des fonctionnaires ont déjà bénéficié de cette grille sauf les enseignants du primaire, des collèges et des lycées.
Cependant, depuis le 17 novembre, l’intersyndicale des enseignants du primaire et du secondaire a déclenché une grève illimitée dans toutes les écoles publiques du pays. Ils attendent toujours l’application de la nouvelle grille indiciaire. Malgré deux réunions avec le ministre de la fonction publique, la Fédération des syndicats de l’éducation (FSEC) indique qu’aucune avancée concrète n’a été réalisée. De son côté, le Secrétaire général de l’intersyndicale Moussa Mfoungouliye explique que malgré que des avancements aient été accordés tout en augmentant les points d’indices de 1600 à 1800, cela ne suffise pas. Le gouvernement doit encore faire des efforts. D’autant plus qu’ils ont l’appui de la Fédération des syndicats de l’éducation aux Comores (FSEC).
Cependant, la situation est tendue, ils poursuivront la grève jusqu’à ce que le gouvernement réponde à leur demande. De l’autre côté, les étudiants sont pénalisés.


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