La campagne officielle de l’élection présidentielle aux Comores débute le 17 décembre 2023.  Le jeudi 23 novembre, la cour suprême  des Comores a accepté et validé tout en  rendant publique la liste  des 10 candidats retenus pour l’élection qui se déroulera  le 14 janvier 2024. Le président sortant Azali Assoumani est candidat pour la quatrième fois ayant comme opposant le Dr Salim Issa Abdillah représentant du parti JUWA. Mais également, l’ancien président Ahmed Abdallah Sambi condamné à la réclusion à perpétuité en 2022 pour « haute trahison ». Le président Azali Assoumani sera aussi face à d’anciens proches, comme Aboudou Soefo, ancien ministre des affaires étrangères, mais surtout Mohamed Abdallah Daoudou, qui a été son ministre de l’intérieur pendant cinq ans, jusqu’en 2021. Il portera les couleurs du parti Orange, le seul à avoir des députés à l’assemblée de l’Union, 2 sur 24. Sans oublier, Mouigni Baraka Saïd Soilihi, ex-gouverneur de la Grande Comores se présente pour la troisième fois.

Mais il y a également des candidatures qui ont été écartés, comme NATUK Mohamed Mouzaoir du parti Ulezi, Ahamada Marzouk, candidat indépendant, reproché de n’avoir pas déposé le justificatif de sa caution de 5 millions de francs comoriens à la Cour suprême mais aussi Lavane El-Anrif , autre candidat attaqué par Ahamada Marzouk.  

Pour être éligible aux élections, il faut résider aux moins 5 ans aux Comores, des contraintes pour d’autres partis pour présenter leur candidature sauf que parmi les jeunes candidats voulant apporter de nouvelles idées ont tous été rejetés, ce sont toujours les mêmes têtes avec les mêmes programmes sans compter les problèmes majeurs que vivent les gens aux Comores.

Face à ça, le problème des enseignants reste sans suite or que l’éducation est essentielle. Ils attendent toujours l’application de la nouvelle grille indiciaire ainsi qu’une revalorisation du point d’indice. La situation est ainsi très compliquée aux Comores.