Madagascar : Les dangers des cours d’appui informels sont dénoncés

À Madagascar, la problématique des cours d’appui informels prend de l’ampleur, suscitant des inquiétudes croissantes au sein des écoles privées. Céline Rakotomalala, porte-parole des écoles privées, a tiré la sonnette d’alarme en appelant à une réforme des lois régissant l’existence des cours d’appui illégaux. La multiplication de ces cours d’appui informels est perçue comme une menace sérieuse pour la qualité de l’éducation à Madagascar. Les écoles privées, soucieuses de maintenir des normes élevées d’enseignement, dénoncent l’impact négatif de ces initiatives parallèles sur le processus éducatif officiel.

Les cours d’appui informels, souvent dispensés en dehors du cadre éducatif réglementé, soulèvent des préoccupations quant à la cohérence des programmes et à la compétence des enseignants impliqués. Cette situation engendre un risque de disparité dans le niveau d’éducation des élèves, créant ainsi une concurrence déloyale entre les établissements officiels et les cours informels. Céline Rakotomalala, en sa qualité de porte-parole des écoles privées, met en avant la nécessité d’une réforme législative pour adresser cette problématique. Elle insiste sur la mise en place de mesures plus strictes afin de décourager la prolifération des cours d’appui informels et de protéger la qualité de l’éducation dispensée dans les écoles officielles.

La réforme proposée vise également à renforcer la surveillance et la régulation des enseignants indépendants, garantissant ainsi que leur compétence et leur approche pédagogique respectent les normes éducatives nationales. Une collaboration accrue entre le gouvernement, les écoles privées et les parties prenantes du secteur de l’éducation pourrait contribuer à élaborer des solutions efficaces. Cette problématique souligne l’importance de trouver un équilibre entre la nécessité de fournir un soutien éducatif supplémentaire aux élèves et la préservation de la qualité de l’enseignement officiel. La réforme des lois sur l’existence des cours d’appui informels apparaît ainsi comme une étape cruciale pour garantir un système éducatif équitable, cohérent et propice à l’épanouissement académique de tous les élèves à Madagascar.


Laisser un commentaire