Madagascar est l’un des pays les plus pauvres du monde, avec 71 % de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté national de 1,90 dollar par jour. La pauvreté est généralisée dans tout le pays, mais elle est particulièrement aiguë dans les zones rurales, où 80 % de la population vit en dessous du seuil de pauvreté.

Le Premier ministre de Madagascar, Christian Ntsay, a présenté le 1er février 2024 la politique générale de l’État pour les cinq années à venir du mandat du président Andry Rajoelina. La réduction de la pauvreté et l’amélioration du pouvoir d’achat figurent parmi les priorités du gouvernement. Madagascar est l’un des pays les plus pauvres du monde, avec plus de 70% de la population vivant en dessous du seuil de pauvreté. Le nouveau gouvernement s’est engagé à réduire ce taux à 40% d’ici 2028. 

La PGE repose sur trois piliers principaux pour réduire la pauvreté à Madagascar, en commençant par le Capital humain : d’améliorer l’accès à l’éducation et à la formation professionnelle, renforcer la qualité des services de santé, promouvoir la nutrition et la protection sociale. Puis, l’Industrialisation et transformation économique : développer les infrastructures industrielles, promouvoir la transformation des produits locaux, attirer les investissements étrangers et Créer des emplois décents. Ensuite, c’est au niveau de la gouvernance : lutter contre la corruption, renforcer l’État de droit, améliorer la gestion des finances publiques, promouvoir la participation citoyenne. Ces trois piliers sont interdépendants et complémentaires. Le développement du capital humain est essentiel pour une croissance économique durable et inclusive. La transformation économique permettra de créer des emplois et d’améliorer les revenus des ménages. Une bonne gouvernance est indispensable pour garantir la bonne utilisation des ressources publiques et la création d’un environnement favorable à l’investissement et à la croissance. 

La PGE est un document ambitieux qui vise à transformer Madagascar en un pays plus prospère et plus juste. Le succès de sa mise en œuvre dépendra de la capacité du gouvernement à mobiliser les ressources nécessaires et à obtenir l’adhésion de la population. Le nouveau gouvernement a pris un bon départ en définissant des priorités claires et en s’engageant à mettre en place des mesures concrètes. Il reste maintenant à voir si le gouvernement sera capable de traduire ses ambitions en réalité.