Le président français Emmanuel Macron a félicité Azali Assoumani pour sa réélection à la tête des Comores, après l’élection présidentielle du 24 janvier 2024. Le président sortant, Azali Assoumani, a été réélu dès le premier tour avec 62,97% des voix, selon les résultats provisoires annoncés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).  Cette décision a été controversée, car l’opposition comorienne et des observateurs internationaux ont dénoncé des irrégularités et des fraudes électorales. 

Ils ont notamment pointé du doigt un taux de participation anormalement bas (16,30%) et des incidents dans certains bureaux de vote. La Cour suprême des Comores a validé les résultats de l’élection le 31 janvier 2024. L’opposition a appelé à la mobilisation et à des manifestations pacifiques pour contester les résultats. En effet, des manifestations ont eu lieu aux Comores après l’annonce des résultats de l’élection présidentielle du 24 janvier 2024. Des heurts ont éclaté entre les manifestants et les forces de l’ordre, faisant plusieurs blessés, des pertes de vies et des arrestations. 

Certains observateurs affirment que la France a un intérêt à maintenir de bonnes relations avec Azali Assoumani, notamment pour lutter contre l’immigration clandestine et la menace terroriste dans la région. Ils soutiennent que la France a donc choisi de fermer les yeux sur les irrégularités du scrutin afin de ne pas compromettre ses intérêts. D’autres observateurs soulignent que la France a condamné les irrégularités du scrutin et a appelé à un dialogue entre les parties prenantes.  L’élection présidentielle de 2024 a été une source de tensions et de divisions aux Comores.  Ils affirment ainsi que la France ne cautionne pas la fraude électorale et qu’elle est attachée au respect des principes démocratiques. Il est difficile de dire si la France ferme les yeux sur la fraude électorale aux Comores. La position de la France est complexe et sujette à débats.