Le 25 février 2024, François-Xavier Bieuville, nouveau préfet de Mayotte, s’est rendu au stade de Cavani où le démantèlement d’un camp de migrants est en cours. Cette opération, qui a débuté le 23 février, vise à reloger les migrants dans des conditions d’accueil plus dignes. Le camp de Cavani, situé à Mamoudzou, la capitale de Mayotte, abrite environ 2 500 migrants, principalement des Comores. Les conditions de vie dans le camp étaient très difficiles, avec un manque d’eau potable, de nourriture et de sanitaires. 

Le démantèlement du camp est une opération controversée. Certaines associations craignent que les migrants ne soient pas relogés dans des conditions décentes. Le préfet de Mayotte a affirmé que les migrants seraient relogés dans des centres d’accueil et d’hébergement. La ministre déléguée aux Outre-mer, Marie Guevenoux, est attendue à Mayotte le 27 février. Elle devrait se rendre sur le site du camp de Cavani pour évaluer la situation et rencontrer les migrants. 

Le démantèlement du camp de Cavani est une étape importante dans la gestion de la crise migratoire à Mayotte. L’île française, située dans l’océan Indien, est confrontée à une immigration clandestine importante en provenance des Comores. Ce dimanche, 300 réfugiés ont également été évacués du camp de migrants de Cavani. Ils seront acheminés vers l’Hexagone, mais passeront la nuit à l’ancien hôpital de Dzaoudzi. 

Cependant, le gouvernement français a mis en place plusieurs mesures pour tenter d’endiguer la crise, notamment le renforcement des contrôles aux frontières et l’augmentation des capacités d’accueil des migrants. La situation à Mayotte reste tendue. Les associations humanitaires appellent à une solution durable pour la crise migratoire. La situation à Mayotte est complexe et il n’y a pas de solution facile. Le gouvernement français doit trouver un équilibre entre la nécessité de gérer la crise migratoire et le respect des droits humains.