Le Président de la Délégation Spéciale Richard Ramanambintana  a 10 jours pour nettoyer Antananarivo selon le président de la république de Madagascar. C’est un défi de taille, mais il est possible de le relever avec une bonne organisation et une mobilisation de tous. Richard Ramanambintana est un homme politique malgache qui a été désigné comme le nouveau président de la Délégation Spéciale d’Antananarivo. Il a pris ses fonctions hier, et le compte à rebours a commencé hier également ce qui signifie qu’il a la responsabilité de gérer les affaires de la capitale de Madagascar. 

Il a devant lui une tâche difficile. En effet, l’assainissement de la capitale peut faire référence à plusieurs problèmes, notamment la gestion des déchets, la qualité de l’air, l’accès à l’eau potable, l’urbanisation incontrôlée,…. Pour réussir dans cette mission, Ramanambintana devra probablement travailler sur plusieurs fronts. Cela pourrait impliquer la mise en place de politiques et de programmes visant à améliorer l’infrastructure de la ville, à promouvoir des pratiques de gestion des déchets plus durables, à renforcer les services d’assainissement, à réglementer le développement urbain et à sensibiliser la population à l’importance de la préservation de l’environnement. En tant que nouveau président, il sera probablement scruté de près par la population et les médias pour voir comment il aborde ces défis. Son succès dans l’assainissement de la capitale pourrait avoir un impact significatif sur la qualité de vie des habitants d’Antananarivo. 

À côté de cela, à travers l’Agence de coopération internationale (JICA), le gouvernement japonais a remis un don de trente-deux camions multibennes, huit bennes, un bulldozer et deux excavateurs. Ce qui est une nouvelle encourageante pour l’assainissement d’Antananarivo. Ces nouveaux équipements devraient considérablement renforcer les capacités de la Société municipale d’assainissement (SMA) à collecter les déchets. Selon le chef de l’État, cette dotation permettrait de tripler la capacité de la SMA à ramasser les ordures. 

Cependant, malgré cette augmentation de capacité, il est noté que les équipes d’éboueurs d’Antananarivo doivent encore faire face à une charge de travail importante, avec quotidiennement 1 100 tonnes d’ordures à ramasser. Cela met en évidence l’ampleur du défi auquel est confrontée la ville en matière de gestion des déchets. Bien que les nouveaux équipements contribuent à améliorer les capacités de collecte, il est également crucial d’adopter des stratégies complémentaires pour réduire la quantité de déchets générés, promouvoir le recyclage et sensibiliser la population à l’importance de la propreté urbaine.

Andry Rajoelina, a récemment émis un décret exigeant la mise en place d’une usine d’incinération et de recyclage des déchets dans la capitale, Antananarivo, avant la fin de l’année en cours. Cette directive s’inscrit dans le cadre des efforts du gouvernement pour améliorer la gestion des déchets et promouvoir un environnement plus propre et plus sain pour ses citoyens. Le Projet de Développement de la Ville (PDS) d’Antananarivo a été spécifiquement chargé de superviser la mise en œuvre de cette initiative cruciale. Cependant, le président Rajoelina a assuré que des plans d’action détaillés ont déjà été élaborés et qu’un budget spécifique a été alloué pour soutenir la création de cette usine de traitement des déchets. Cette usine d’incinération et de recyclage des déchets jouera un rôle essentiel dans la réduction de l’impact environnemental des déchets urbains, tout en contribuant à la promotion du recyclage et à la gestion durable des déchets. Elle permettra également de réduire les risques sanitaires associés à l’accumulation de déchets non traités dans la capitale. Le succès de cette initiative dépendra de la capacité des autorités locales à répondre rapidement et efficacement aux défis de l’assainissement urbain, ainsi que de l’engagement de la population à soutenir ces efforts.