
Les Comores, archipel de l’océan Indien, s’attaquent à la question de la sécurité alimentaire et de la croissance économique en misant sur les subventions aux intrants agricoles. Cette initiative, bien qu’ambitieuse, soulève des questions et des défis importants à prendre en compte pour garantir son succès. En effet, un atelier de restitution et de validation du rapport de cadre de la subvention des intrants agricoles s’est tenu à l’hôtel Retaj de Moroni le 29 février 2024. L’atelier a été organisé par le Ministère de l’Agriculture, de la Pêche, de l’Environnement et de l’Aménagement du Territoire (MPAEAT) en collaboration avec la Banque Mondiale.
L’objectif de l’atelier était de présenter et de valider le rapport de cadre de la subvention des intrants agricoles. Ce rapport a été élaboré par un consultant international et propose un cadre pour la mise en œuvre d’un programme de subvention des intrants agricoles aux Comores. Les participants à l’atelier ont discuté des différents aspects du rapport, notamment : les objectifs du programme de subvention, les critères d’éligibilité des bénéficiaires, les types d’intrants subventionnés, le mode de gestion du programme, le système de suivi et d’évaluation Le gouvernement comorien a exprimé sa satisfaction des résultats de l’atelier et s’est engagé à mettre en œuvre le programme de subvention des intrants agricoles. Parmi ces projets on peut trouver : le plan Comores émergent, un plan de développement économique et social à long terme visant à faire des Comores un pays émergent à l’horizon 2030.
Le plan met l’accent sur le développement du secteur agricole, qui est considéré comme un pilier essentiel de la croissance économique du pays. Puis, le plan national d’investissement agricole 2020-2024, un document de stratégie qui vise à mettre en œuvre les objectifs du plan Comores émergent dans le secteur agricole. Ensuite, le programme de développement détaillé de l’agriculture africaine (PDDAA), un programme continental qui vise à transformer l’agriculture africaine en un moteur de croissance économique et de développement social. De plus, la déclaration d’Abuja sur les engrais est une déclaration signée par les chefs d’État africains en 2006. La déclaration vise à augmenter l’utilisation des engrais en Afrique afin de doubler la production agricole d’ici 2015.
Cependant, ces quatre initiatives visent à contribuer à la réalisation d’une révolution verte africaine. Une révolution verte africaine est une transformation du secteur agricole africain qui permettrait d’accroître la production agricole, de réduire la pauvreté et de garantir la sécurité alimentaire.


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