
Le 14 mars 2024, les Seychelles sont devenues le 64ème pays à ratifier le Traité sur la haute mer, un accord international historique visant à protéger la biodiversité marine et à promouvoir une utilisation durable des ressources marines en haute mer. Cette ratification intervient à un moment crucial pour la santé des océans, qui font face à de multiples menaces, telles que la surpêche, la pollution et le changement climatique.
La haute mer, qui couvre plus de 60% de la surface de la planète, est un domaine qui jusqu’à présent était largement régi par le principe de la liberté des mers. Cela signifiait que l’exploitation des ressources marines en haute mer était peu réglementée, ce qui a conduit à une surexploitation de certaines espèces et à la destruction d’habitats marins fragiles.
Le Traité sur la haute mer vise à combler ce vide juridique en établissant un cadre juridique international pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine en haute mer. Le traité couvre un large éventail de questions, notamment : la création d’aires marines protégées, la gestion durable des pêches, la protection des espèces marines menacées, la lutte contre la pollution marine, la recherche scientifique marine, un engagement fort des Seychelles.
De ce fait, les Seychelles, qui tirent une grande partie de leurs revenus de l’économie bleue, ont toujours été un fervent défenseur de la protection des océans. La ratification du Traité sur la haute mer est une nouvelle illustration de cet engagement. C’est un message d’espoir pour la communauté internationale. Cela montre que les pays sont de plus en plus conscients de la nécessité de protéger les océans et qu’ils sont prêts à prendre des mesures concrètes pour y parvenir.
Le Traité sur la haute mer entrera en vigueur 90 jours après sa ratification par 65 pays. Avec la ratification des Seychelles, il ne manque plus qu’un seul pays pour que le Traité entre en vigueur. Cependant, l’entrée en vigueur du Traité sur la haute mer ouvrira un nouveau chapitre pour la protection des océans. Le Traité permettra de mettre en place un cadre juridique international plus solide pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité marine en haute mer. Cela contribuera à protéger les océans pour les générations présentes et futures.


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