Dans le cadre de la gestion interne chez Air Mauritius, une situation délicate se développe autour de l’Air Mauritius Staff Association (AMSA). Récemment, des correspondances internes ont révélé que Ryan Ramsamy, président de l’AMSA et proche d’Anba Manikham et de Ken Arian, PDG d’Airport Holdings Ltd, ainsi que la secrétaire du syndicat, ont convoqué K.Coolen. Ce dernier est accusé d’avoir partagé des informations internes de l’organisation avec des non-membres par courriels et WhatsApp, un acte considéré comme une infraction sérieuse aux règles du syndicat.

L’origine de cette affaire remonte à une lettre envoyée au CEO d’Air Mauritius, Charles Cartier, par des employés préoccupés par la transparence et la gouvernance de l’entreprise. Ils ont exprimé le souhait de suspendre les négociations avec le comité exécutif de l’AMSA, citant des relations potentiellement inappropriées entre certains membres du syndicat et la direction d’Air Mauritius Ltd. De plus, des préoccupations ont été soulevées concernant les négociations salariales et les relations entre la direction de MK et les syndicats, notamment des questions sur une augmentation salariale de 23% et la restauration des conditions de travail antérieures.

En réponse, les membres exécutifs de l’AMSA ont demandé à K.Coolen de fournir des explications lors d’une réunion le 23 avril 2024, sous peine de possibles mesures disciplinaires. Coolen, par l’intermédiaire de son avocat Me Vishalen Veerappapillay, a nié les accusations, dénonçant un abus de pouvoir et réclamant des preuves à l’appui de ces allégations. Il a également demandé le report de la réunion en raison de conflits avec ses obligations religieuses.

Cette affaire met en lumière les difficultés de gestion des relations syndicales et la transparence au sein d’Air Mauritius. La capacité de l’entreprise à surmonter ces défis et à renforcer la confiance entre la direction, les employés et les syndicats sera cruciale pour son avenir.