
Suite aux intempéries qui ont frappé les îles des Comores du 26 avril au 3 mai, le gouvernement a réuni ses forces lors d’une rencontre dirigée par le ministre des Affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal. Cette réunion a permis de dévoiler un plan de réponse ambitieux et concerté visant à atténuer les impacts des intempéries et à soutenir les populations affectées. Ce plan vise à renforcer la résilience du pays face aux risques naturels et à mieux protéger les populations vulnérables.
Le rapport présenté lors de la réunion dirigée par le ministre des Affaires étrangères, Dhoihir Dhoulkamal, dresse un bilan alarmant des dégâts causés par les pluies torrentielles ces derniers temps. Selon Soilihi Abdallah Rafick, directeur général de la sécurité civile, ces intempéries ont eu des conséquences dévastatrices sur l’archipel. Inondations, glissements de terrain et destructions d’infrastructures essentielles ont marqué le passage de ces phénomènes météorologiques extrêmes. En effet, plus de 66 000 personnes ont été affectées par les intempéries, avec des pertes humaines tragiques et des milliers de personnes déplacées. Les dégâts matériels sont considérables et touchent tous les aspects de la vie quotidienne des populations sinistrées. Ce bilan humain et matériel dramatique met en lumière la vulnérabilité des Comores face aux catastrophes naturelles. L’archipel, situé dans une zone à haut risque cyclonique, est régulièrement exposé à des phénomènes météorologiques extrêmes qui peuvent avoir des conséquences dévastatrices.
Face à l’ampleur des dégâts causés par les intempéries aux Comores, les autorités ont annoncé un budget d’un montant total de 1,235 milliard de francs comoriens pour financer les actions de secours et de relèvement. Cette enveloppe budgétaire conséquente permettra de soutenir les populations affectées dans divers secteurs essentiels. Des fonds substantiels sont destinés à l’eau, à l’hygiène, à l’assainissement, à la santé, à la sécurité alimentaire, à l’éducation, à la protection et à la sécurité.
Cependant, Si les efforts du gouvernement comorien pour répondre aux intempéries sont salués par la communauté internationale, l’ombre d’une épidémie de choléra menace d’aggraver la situation déjà dramatique. Le directeur de la sécurité civile a tiré la sonnette d’alarme, soulignant les risques accrus de propagation de la maladie en raison de la contamination des sources d’eau et des conditions sanitaires précaires dans les zones sinistrées.


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