
Depuis quelques années, la question de l’alimentation durable se pose de plus en plus en France, et La Réunion n’est pas en reste.
Selon Génération Écologie, les cantines scolaires peuvent jouer un rôle crucial dans la promotion de la santé des enfants, la protection de l’environnement et la préservation de la biodiversité à La Réunion. En effet, en s’approvisionnant en produits bio locaux et de saison, les communes peuvent proposer des repas nutritifs et savoureux tout en réduisant leur impact sur l’environnement.
La mise en place de cantines bio dans les écoles apparaît comme un levier important pour améliorer la santé des enfants, préserver l’environnement et soutenir l’économie locale. Les avantages des cantines bios sont nombreux. D’abord, elles permettent aux enfants de manger des produits sains et exempts de pesticides et d’engrais chimiques. Cela peut avoir un impact positif sur leur santé, en réduisant les risques d’allergies, d’asthme et d’autres problèmes de santé. De plus, les produits bio sont souvent plus riches en nutriments que les produits conventionnels.
La Réunion est un territoire particulièrement bien placé pour développer des cantines bio. L’île dispose d’un climat favorable à l’agriculture biologique et d’une filière agricole dynamique. De nombreuses communes et acteurs locaux se sont déjà mobilisés pour mettre en place des cantines bio. C’est le cas par exemple de la ville de Saint-Leu, qui a mis en place une cantine 100% bio en 2019. Malgré les nombreux avantages des cantines bios, leur mise en place n’est pas sans défis. Le premier obstacle est le coût. Les produits bio sont souvent plus chers que les produits conventionnels, ce qui peut constituer un frein pour certaines communes, qui ont des budgets limités. Un autre défi est la logistique. S’approvisionner en produits bio locaux peut être difficile, surtout pour les communes éloignées des zones de production. De ce fait, alors que le gouvernement s’apprête à reculer sur la transition agro écologique et alimentaire, sous la pression du lobby de l’agrochimie, des initiatives locales démontrent qu’une alimentation saine et durable est à portée de main. C’est le cas à Faches-Thumesnil, dans le Nord, où Laetitia Thomas, conseillère municipale et métropolitaine Génération Écologie, a joué un rôle crucial dans la mise en place de cantines bio dans sa commune. Les cantines de Faches-Thumesnil proposent désormais des repas 100% bio et locaux, préparés avec des produits frais et de saison. Ce changement a été rendu possible grâce à un partenariat avec un prestataire local qui répond aux exigences de la commune : produits bio, circuits courts, plats faits maison et engagement sur les produits de saison. L’initiative de Faches-Thumesnil est un exemple inspirant qui montre que des cantines bio et locales sont réalisables. D’autres communes devraient s’en inspirer pour offrir aux enfants une alimentation saine et durable tout en soutenant l’agriculture locale et en protégeant l’environnement. Génération Écologie appelle toutes les communes à s’engager dans la transition vers des cantines bio. Le mouvement propose un accompagnement et des ressources pour faciliter cette transition.
Il est donc important de mettre en place des filières d’approvisionnement durables et efficientes. Enfin, il est important de sensibiliser les enfants aux bienfaits des produits bio et de leur faire découvrir de nouvelles saveurs. Cela peut se faire par le biais d’ateliers pédagogiques et de dégustations.
La mise en place de cantines bio à La Réunion est un objectif ambitieux mais réalisable qui présente de nombreux avantages pour la santé des enfants, l’environnement et l’économie locale. En mobilisant tous les acteurs concernés, il est possible de faire de La Réunion un modèle en matière d’alimentation durable


Laisser un commentaire