
Depuis plusieurs années, les franco-comoriens sont de plus en plus victimes de la confiscation de leur passeport et de la répression politique exercée par le régime en place aux Comores. Cette situation alarmante suscite l’indignation et l’inquiétude au sein de la communauté franco-comorienne, qui se voit privée de ses droits fondamentaux et de sa liberté de circulation.
Des confiscations de passeports abusives
Le problème des confiscations de passeports touche de nombreux franco-comoriens, qui se retrouvent dans l’incapacité de voyager librement et de rejoindre leur pays d’origine. Selon un rapport récent de l’ONG Amnesty International, plus de 500 passeports de ressortissants franco-comoriens ont été confisqués par les autorités comoriennes au cours des deux dernières années. Ces mesures arbitraires sont souvent justifiées par des motifs politiques ou économiques, dans le but de réprimer toute opposition au régime en place. Cette situation est d’autant plus préoccupante que la confiscation d’un passeport constitue une violation flagrante du droit à la liberté de mouvement, garanti par de nombreuses conventions internationales. Les franco-comoriens se retrouvent ainsi pris au piège d’une double peine, privés à la fois de leurs droits en tant que citoyens français et de leurs liens avec leur pays d’origine.
Une répression politique croissante
En parallèle des confiscations de passeports, les franco-comoriens sont également victimes d’une répression politique de plus en plus violente. Les opposants au régime en place sont régulièrement harcelés, arrêtés et parfois même torturés, simplement pour avoir exprimé leur désaccord avec les autorités en place. Selon un rapport de Human Rights Watch, plus de 200 cas de violation des droits de l’homme ont été recensés aux Comores au cours de l’année dernière, notamment des arrestations arbitraires et des actes de torture. Face à cette répression grandissante, de nombreux franco-comoriens vivant en France se sentent impuissants et vulnérables. Certains ont peur de rentrer dans leur pays d’origine de peur de subir des représailles, tandis que d’autres cherchent à sensibiliser l’opinion publique internationale sur la situation précaire des droits de l’homme aux Comores.
Une mobilisation internationale nécessaire
Il est urgent que la communauté internationale se mobilise pour dénoncer ces violations des droits de l’homme et faire pression sur le gouvernement comorien pour mettre fin à la répression politique et aux confiscations abusives de passeports. Les autorités françaises doivent également prendre position et défendre les droits de leurs ressortissants franco-comoriens, en exigeant le respect de la liberté de circulation et d’expression aux Comores. En fin de compte, la situation des franco-comoriens victimes de la confiscation de passeport et de la répression politique aux Comores est inacceptable et intolérable. Il est temps de mettre fin à ces pratiques abusives et de garantir le respect des droits fondamentaux de tous les citoyens, quelle que soit leur origine.
Fitiavana HARISOA


Laisser un commentaire