
Les accidents vasculaires cérébraux (AVC) constituent une urgence médicale primordiale et une cause importante de mortalité et de handicap à travers le monde. Le chef des urgences a exprimé de vives préoccupations concernant le traitement de cette maladie, soulignant qu’il faut se rendre aux urgences dès l’apparition des symptômes.
Il a été remarqué que ces 10 dernières années, le taux d’AVC aux Comores et ceux enregistrés au Centre Hospitalier National de El-Maarouf ont augmenté. Un problème est survenu lors des traitements de ces patients, car « l’année dernière, seulement 10% des victimes d’AVC ont bénéficié d’un traitement à El-Maarouf », a déclaré Ibrahim Djabir, chef du service des urgences.
Le traitement des AVC et la réhabilitation des patients nécessitent des ressources médicales coûteuses, souvent indisponibles sur l’île, ce qui oblige les patients à se rendre à l’étranger. Les AVC affectent non seulement les individus, mais aussi leurs familles, car ceux qui survivent portent des séquelles à long terme.
Les initiatives pour lutter contre les maladies sur l’île des Comores nécessitent des programmes planifiés pour les patients, mais leur impact est limité par les contraintes économiques et la faible couverture des services de santé. La prise en charge des AVC reste donc un défi majeur, nécessitant des investissements accrus et une meilleure organisation des services de santé pour améliorer la qualité des soins aux urgences.
Hadjani ANDRIANARINIVO


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