
À Madagascar, des milliers de jeunes redécouvrent l’espoir grâce à des formations gratuites, révolutionnant leurs perspectives d’avenir. Ces initiatives, pilotées par le ministère de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, transforment des vies et dynamisent l’économie locale, notamment dans des domaines tels que la pâtisserie, l’élevage, et la mécanique.
Réponse au chômage des jeunes
Face à un chômage galopant, particulièrement touchant la jeunesse, ces formations apportent des solutions concrètes. En effet, près de 80 % des jeunes diplômés trouvent un emploi ou lancent leur activité dans les six mois suivant leur formation, preuve de l’efficacité de ces programmes dans l’amélioration des conditions de vie et de l’insertion professionnelle.
Stimuler l’économie locale
Ces initiatives ne se limitent pas à offrir des compétences pratiques ; elles contribuent également à renforcer divers secteurs de l’économie malgache. La formation en pâtisserie, par exemple, encourage la création de petites entreprises, dynamisant le secteur de l’alimentation. De leur côté, les formations en mécanique et en élevage stimulent les secteurs industriel et agricole, augmentant la productivité et la qualité des services. Les statistiques montrent une hausse de 15 % des activités économiques locales, mettant en lumière l’impact positif de ces initiatives.
Défis à relever
L’accès aux formations reste toutefois un défi, tant en milieu urbain qu’en zone rurale. La saturation des centres de formation dans les villes et le manque d’infrastructures en zones éloignées compliquent l’extension de ces programmes. Pour surmonter ces obstacles, le ministère envisage d’étendre les centres de formation ruraux et de recourir à des plateformes en ligne.
Ces formations représentent une réponse audacieuse aux enjeux d’insertion professionnelle des jeunes et offrent une lueur d’espoir pour un avenir meilleur à Madagascar.
Par Fitiavana HARISOA


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