
Mayotte, déjà confrontée à une situation économique précaire, voit son taux de chômage exploser à plus de 30 %, avec une inquiétante proportion de 60 % chez les jeunes de moins de 25 ans. Alors que l’île se débat dans une crise sociale et économique, la transition vers les emplois verts apparaît comme une issue prometteuse. Ces métiers ancrés dans l’économie durable — énergies renouvelables, gestion des déchets, agriculture écologique — offrent une opportunité de restructurer l’économie tout en répondant aux défis environnementaux.
Un levier pour l’emploi et la durabilité
Les emplois verts peuvent non seulement contribuer à réduire le chômage mais aussi positionner Mayotte comme un acteur de la résilience face aux changements climatiques. En s’appuyant sur le plan France Relance, qui alloue des milliards à la transition écologique, Mayotte peut tirer profit des financements disponibles pour moderniser ses infrastructures et former des jeunes dans des secteurs comme la rénovation énergétique ou la gestion durable des ressources .
Une formation clé pour réussir
Pour que cette transformation devienne réalité, la formation professionnelle doit s’adapter aux besoins du marché des technologies vertes. Actuellement insuffisante à Mayotte, elle pourrait être développée avec la création d’un campus axé sur les métiers écologiques, en impliquant les acteurs locaux tels que les associations et les entrepreneurs. Une stratégie de coopération publique, privée et associative est cruciale pour capter ces financements et offrir des perspectives d’avenir aux jeunes .
Fitiavana HARISOA


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