Comores : Un engagement renforcé pour les droits de l’enfant et l’égalité de genre

La Journée internationale des droits de l’enfant, célébrée le lundi 25 novembre à Mitsamihuli, au nord de Ngazidja, a marqué un moment fort pour les Comores dans leur lutte pour les droits des enfants et l’égalité de genre. Autorités, partenaires internationaux et associations locales ont uni leurs voix pour réaffirmer leur engagement à éradiquer les violences basées sur le genre et à promouvoir une culture de respect et d’égalité.

Une mobilisation collective pour les droits des enfants

Cette journée a rassemblé des personnalités clés, parmi lesquelles Fatima Ahamada, ministre de la Promotion du Genre, le ministre de la Justice, le gouverneur de Ngazidja, ainsi que James Tsok James Bot, coordonnateur du Système des Nations unies. Des associations locales engagées, comme Hifadhwi, Mwana Kaliwa, Mwana Tsi Wamdzima et la plateforme VBG, ont également participé activement.

Dans son discours, la ministre Fatima Ahamada a salué les progrès accomplis tout en insistant sur les défis persistants. Elle a exhorté à une collaboration accrue entre la société civile, les leaders religieux et les autorités locales pour protéger les enfants et mettre fin aux violences. « Les Comores ont le potentiel de devenir un pays avec zéro violence », a-t-elle affirmé avec conviction.

Lancement des 16 jours d’activités contre les violences basées sur le genre

Cette journée a également donné le coup d’envoi aux 16 jours d’activités contre les violences basées sur le genre, une campagne mondiale relayée avec force aux Comores. Ces activités visent à sensibiliser toutes les strates de la société à l’urgence d’agir contre ce fléau.

Fatima Ahamada a insisté sur l’importance de la participation collective : « Chaque voix compte, chaque geste peut faire la différence. » Ce message a trouvé un écho dans les propos de James Tsok James Bot, qui a rappelé la nécessité de bâtir une société inclusive et respectueuse des droits fondamentaux. « Nous avons tous une responsabilité dans ce combat », a-t-il déclaré, appelant à une vigilance et une action continues.

Des partenariats et initiatives porteuses d’espoir

Le rôle des partenaires internationaux, comme le Système des Nations unies, a été salué, tout comme celui des organisations locales. Des initiatives telles que le projet Shawiri, destiné à accompagner les femmes victimes de violences, illustrent l’engagement commun pour répondre à ces défis.

La ministre Fatima Ahamada a également rendu hommage à la première dame, Ambari Daroueche, pour son soutien indéfectible aux droits des femmes et des enfants. Ce partenariat entre acteurs locaux et internationaux souligne une volonté collective de construire un avenir meilleur.

Un chemin vers une société égalitaire et respectueuse

Cette mobilisation aux Comores ne se limite pas à une célébration symbolique. Elle s’inscrit dans une dynamique de changement profond visant à garantir les droits fondamentaux des enfants et à éradiquer les violences basées sur le genre.

Alors que les 16 jours d’activités se poursuivent, l’espoir est que ces efforts conjoints portent leurs fruits, faisant des Comores un exemple régional en matière de protection des droits humains et d’égalité.

Nadia RAKOTOARISOA


Laisser un commentaire