COMORES : Un partenariat renforcé entre l’Etat et les secteurs privés

Le second forum du dialogue public-privé (DPP), tenu ce jeudi 12 au Palais du Peuple sous l’égide du président AzaliAssoumani, marque une étape décisive dans les efforts de coopération entre l’État et le secteur privé. Organisé en partenariat avec les acteurs économiques et les partenaires financiers, cet événement fait partie dans la continuité des initiatives amorcées en 2020 pour poser les bases d’un développement socio-économique inclusif.

Une plateforme institutionnelle pour une meilleure durabilité 

L’idée d’institutionnaliser le DPP remonte à 2020, lorsque le président Assoumani a établi une plateforme d’échanges entre les secteurs public et privé. Le premier forum, tenu en octobre 2023, avait pour ambition de renforcer cette concertation grâce à des discussions thématiques et des engagements communs. Lors de cette seconde édition, les acteurs économiques ont évalué les progrès réalisés et identifié des actions prioritaires pour améliorer la gouvernance de la plateforme et institutionnaliser davantage les mécanismes de concertation.

Vers une coopération accrue 

L’accent a été mis sur le rôle fondamental du secteur privé dans l’atteinte des objectifs du Plan Comores Émergent (PCE). Parmi les principaux obstacles à lever figurent la vie chère, la difficulté des chaînes d’approvisionnement et le manque de soutien au développement des entreprises locales. En réponse, le gouvernement a sollicité l’appui du Centre de commerce international via le programme Apile, financé par l’Union européenne. L’objectif est de créer un environnement favorable aux affaires, tout en favorisant une meilleure coordination des réformes et projets communs.

Un moteur pour l’économie locale 

Le président Assoumani a appelé à une participation active des acteurs économiques dans les grands chantiers de l’État. Pour cela, il préconise le renforcement des capacités opérationnelles des entreprises comoriennes et l’intégration de la société civile dans le dialogue public-privé, en tant qu’observateur consultatif. Les représentants du secteur privé ont salué cette dynamique, espérant que les engagements pris soient traduits en actions concrètes. L’adhésion des Comores à la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine (ZLECAf) et à l’Organisation Mondiale du Mommerce (OMC) offre, selon eux, de nouvelles opportunités pour dynamiser l’économie nationale.

Cette seconde rencontre a permis d’adopter des recommandations nécessaires pour surmonter les défis. De plus, le ministre des Finances, Ibrahim Mohamed Abdourazak, a montré l’importance d’intégrer les priorités économiques des entreprises dans le budget national.

Hadjani ANDRIANARINIVO


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