La Réunion : Gestion de l’eau – le cri d’alerte de Saint-André

Un contrat de 210 millions d’euros pour la gestion de l’eau et de l’assainissement dans l’Est de La Réunion fait couler beaucoup d’encre. Le maire de Saint-André, Joé Bédier, monte au créneau et alerte la justice sur une hausse tarifaire sans garantie d’amélioration du service. Cette affaire soulève des questions essentielles sur la gouvernance de l’eau et ses conséquences pour les citoyens.

Une perturbation des prix

La municipalité de Saint-André dénonce une hausse annoncée des tarifs sans contrepartie tangible pour les habitants. Le rapport présenté au conseil communautaire est qualifié d’« indécent » par Joé Bédier, qui refuse que les dérives financières de la CIREST soient répercutées sur les contribuables. Dans un contexte d’inflation et de pression sur le pouvoir d’achat, cette augmentation inquiète.

Enjeux locaux et vigilance municipale

Cette affaire ne se limite pas à Saint-André, elle révèle des problématiques plus larges sur la gestion des ressources publiques. La qualité et l’accessibilité de l’eau sont des sujets sensibles pour les territoires insulaires, où les infrastructures vieillissantes nécessitent des investissements.

La municipalité de Saint-André promet de rester vigilante face aux décisions prises par la CIREST et de défendre les intérêts des citoyens. L’enjeu est de taille ; trouver un équilibre entre modernisation des infrastructures et justice sociale, pour que l’eau reste un bien public accessible à tous.

Hadjani ANDRIANARINIVO


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