Alors que l’épidémie de Chikungunya s’accélère à l’île, les autorités sanitaires confirment deux décès et appellent à une mobilisation renforcée. Avec plus de 8500 cas recensés et une propagation touchant l’ensemble du territoire, des mesures préventives et une campagne de vaccination ciblée sont mises en place pour endiguer la crise.

Une épidémie qui s’intensifie

Deux décès liés au Chikungunya ont été confirmés à La Réunion par la préfecture et l’Agence Régionale de Santé (ARS). Ces victimes, âgées de 86 et 96 ans dont l’une présentait des comorbidités ont succombés à des complications de la maladie.

Une propagation rapide sur tout l’île

Depuis le 23 Août 2024, plus de 8500 cas autochtones ont été recensés avec 24 hospitalisations, dont trois cas sévères. Face à l’intensification de l’épidémie, le préfet a déclenché le 14 Mars le niveau 4 du plan ORSEC signifiant une épidémie de moyenne intensité touchant désormais l’ensemble du territoire.

Mesures de prévention et vaccination imminente

Dans cette situation, les autorités les appels à la prévention en éliminant les gîtes larvaires, avoir de protection contre les piqûres et faire une consultation médicale en cas de symptômes. Par ailleurs, la Haut Autorité Santé recommande l’utilisation du vaccin lxchiq pour les personnes les plus à risque de formes graves, surtout les plus de 65 ans et celles souffrant de comorbidités. La campagne de vaccination pour es populations prioritaires est prévue dès début avril.

Une mobilisation collective essentielle

Actuellement, 150 agents de lutte antivectorielle de l’ARS, appuyés par les collectivités locales sont mobilisés pour des opérations de démoustication. Une mobilisation collective est essentielle pour contenir la propagation du virus et limiter l’impact sanitaire de cette épidémie.

Hadjani ANDRIANARINIVO