
Une porte de sortie mais à quel prix ?
De nombreux jeunes Malgaches voient l’émigration comme une bouée de sauvetage face au chômage et à l’incertitude économique. Travailler à Maurice, à Dubaï ou en Allemagne, peu importe où, du moment qu’ils trouvent un emploi. Mais derrière ce rêve d’ailleurs, des réalités bien plus sombres se cachent.
Des promesses trop belles pour être vraies
Certains candidats au départ tombent sur des offres alléchantes : un employeur prêt à financer les démarches, une université qui les accueille sans condition. Sauf qu’il y a souvent un piège. Des jeunes ont déjà reçu des propositions où son admission dans une fac mauricienne dépendait d’un arrangement douteux : devenir une “sugar baby” pour un homme plus âgé. D’autres se retrouvent sous-payés, maltraités ou pire encore, victim d’exploitation.
L’envers du décor : arnaques et abus
Les agences de recrutement frauduleuses ne manquent pas. Elles promettent des postes de rêve en échange de frais exorbitants et disparaissent avec l’argent. Certains jeunes arrivent à destination pour découvrir que leur contrat est faux ou que les conditions de travail sont bien pires qu’annoncées. Logés à dix dans une chambre, privés de leurs passeports, sans recours face à un patron abusif : le cauchemar devient réalité.
Comment éviter le pire ?
Avant de partir, il est fondamental de se renseigner : comme vérifier les recruteurs et employeurs auprès des autorités officielles. Mais encore, ne jamais payer une agence sans garantie. Il faut aussi lire et comprendre son contrat avant de signer. Éviter les offres floues ou trop parfaites.
L’émigration peut être une belle opportunité, mais seulement si elle est bien préparée. Pour d’autres, le défi n’est pas seulement de partir, mais de le faire sans tomber dans un piège.
Hadjani ANDRIANARINIVO


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