
« J’ai bossé comme jamais… et pourtant, j’ai plus la force de me lever. »
Dans les couloirs des lycées, des facs, derrière les copies rendues trop vite corrigées, un mal grandit en silence. Il ne crie pas. Il s’épuise.
On l’appelle burn out académique. Mais c’est plus qu’un mot. C’est un effondrement intérieur.
Tu veux bien faire. Tu veux réussir. Tu veux rendre fiers ceux qui croient en toi. Alors tu donnes tout.
Jusqu’à ne plus rien avoir.
Plus d’envie, plus de souffle. Le cerveau tourne en boucle, le corps pèse, les matins deviennent lourds. Et les rêves d’avenir, eux, se cachent derrière une brume de fatigue.
Ce n’est pas « juste » de la flemme. Ce n’est pas « juste » du stress.
C’est un feu qui consume, lentement, ceux qui ont appris à encaisser plutôt qu’à parler.
Mais en parler, justement, c’est peut-être le premier pas vers un souffle nouveau.
Parce qu’aucun diplôme ne mérite que tu t’éteignes pour l’obtenir. Parce que ta santé mentale n’est pas négociable. Parce que tu n’es pas seul·e.
À celles et ceux qui luttent en silence, qui sourient en s’écroulant à l’intérieur :
Il est temps d’écouter ce que ton corps dit quand ton esprit se tait.
Hadjani ANDRIANARINIVO


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