La Réunion : Ecolo mais pas solo – moins de blabla, plus d’actions

Ce lundi 14 avril, Cyrille Melchior, président du Département de La Réunion, a accueilli Agnès Pannier-Runacher, ministre de la Transition écologique, avec un message clair : à La Réunion, l’écologie n’est pas un luxe, c’est une nécessité. Et elle peut rimer avec justice sociale, emploi local et innovation durable.

La ministre a découvert un symbole fort dès son arrivée : un “arbre solaire” sur le parking du Département. Non, ce n’est pas un décor Instagram. Cet arbre high-tech recharge les voitures électriques et fait partie du plan “Négawatt”, un pari audacieux pour produire plus d’énergie verte que ce que consomme la collectivité. Oui, à La Réunion, on veut briller par nos solutions.

Un plan qui pousse comme un baobab

Le Plan Départemental de Transition Ecologique et Solidaire (PDTES) est l’un des moteurs de cette dynamique. En quatre ans, ce plan a déjà bien avancée sur quatre axes ; celui de donner l’exemple, d’aider le territoire à changer de cap, de faire de l’écologie un outil de solidarité et de mobiliser tous les acteurs, des citoyens aux associations.

Et quand on sait que le Département gère 95% des forêts de l’île, soit 100.00 hectares, représentant 40% du territoire, on comprend vite que son rôle est central. Préserver les forêts, replanter massivement (350.000 arbres déjà mis en terre), développer une filière bois-énergie durable avec le projet GIROFLEE, entretenir les sentiers, ou encore lutter contre les espèces invasives : ce sont là des actions concrètes, pas des slogans.

Une brigade verte pour l’emploi et la planète ?

Le président Melchior a aussi profité de la visite pour proposer la création d’une brigadeverte. L’idée est d’allier protection de la biodiversité et insertion professionnelle. Une façon intelligente de faire pousser des emplois tout en protégeant notre île.

Après le cyclone : une réponse humaine et écologique

Autre temps fort de la visite : la présentation de la SPL EDDEN, mobilisée après le cyclone Garance. Cette structure réunionnaise, qui agit pour les plus vulnérables, a été saluée pour son travail d’élagage et d’élimination des gîtes larvaires, une arme essentielle contre le chikungunya et les moustiques.

Un appel à l’Etat – il faut sanctuariser nos moyens

Enfin, le président Melchior a réitéré une demande urgente afin que les moyens alloués à l’ONF (Office National des Forêts) à La Réunion soient protégés et garantis par l’État. Une nécessité pour que cette transition ambitieuse ne reste pas suspendue à des promesses.

Hadjani ANDRIANARINIVO


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