
« Fais ce que t’aimes, t’auras jamais l’impression de bosser », qu’ils disaient.
Bullshit.
La Gen Z a pris ce slogan, l’a froissé, et l’a balancé à la poubelle. Fini les stages gratos, les jobs sous-payés “par amour”, les heures sup “par vocation”. Cette génération a dit stop. Pas à la passion. Mais à l’exploitation qui se cache derrière.
« Le kif c’est cool, mais payer son loyer c’est mieux »
Aujourd’hui, les jeunes veulent vivre. Pas juste travailler dur pour une mission noble.
Ils veulent un job qui laisse du temps, de l’air, des thunes. Pas une vie cramée à 28 ans pour un taf « qui a du sens ». Alors ils partent. Vers le code, le design, le marketing digital. Vers TikTok, OnlyFans, YouTube. Pas par flemme. Par stratégie. Parce qu’ils ont compris l’arnaque.
Ils ont vu les autres tomber
Ils ont vu leurs grands frères et grandes sœurs s’éteindre doucement : des rêves plein la tête, des cernes plein les yeux. Burn-out à la chaîne, SMIC culturel, « on te paie en visibilité » … Merci, mais non merci. Selon une étude Monster, 72 % des jeunes préfèrent un job relou bien payé qu’un métier-passion fauché. Et franchement ? Qui les blâmerait ?
Scroll après scroll, ils ont capté
« Je bossais dans la mode, 60h/semaine, 1000 balles », « Prof par passion, mais jamais pu partir en vacances ». TikTok leur a mis les yeux en face des réels. Alors ils ont changé les règles. Travailler dur ? Oui. Mais pour soi. Pas pour un mythe.
Smart > Sacrifice
Ils ont des diplômes d’art, de socio, d’histoire. Mais aujourd’hui ils bossent dans la tech, l’IA, ou montent leur boîte. Leur passion, ils la gardent pour le soir, le week-end, le side hustle. Sans patron. Sans pression.
Clash des récits
« Nous, on bossait pour la gloire. », « Et vous avez fini rincés, sans retraite. No thanks. ». On les traite de fainéants. Mais en vrai, ils sont juste lucides. Et ça pique.
Leur rêve ? La liberté, pas la chaîne dorée
CDI à vie ? Non merci. Ce qu’ils veulent, c’est maîtriser leur temps, leur valeur, leur énergie. Les métiers-passion, ils n’y renoncent pas. Mais ils les veulent rentables. Ou libres.
Ils n’ont pas tué la passion. Ils l’ont libérée.
Et si au lieu de leur faire la morale, on commençait à les écouter ?
Hadjani ANDRIANARINIVO


Laisser un commentaire