
« Tu vibres sur un son… et t’apprends que c’est un robot qui l’a pondu. »
Pas de studio, pas de muso, juste un algorithme avec le groove calibré à 120 bpm. Ça te fait bouger ? Cool. Mais ça te touche ? Pas sûr.
L’ère du beat synthétique
T’as demandé du Nirvana ? T’as eu un morceau grunge fait par un robot. Des plateformes comme Suno, Udio ou autre génère des sons « inédits » en 15 secondes chrono. Mais attends… avec quelles refs ? Avec TES artistes préférés, pompés sans autorisation.
« L’IA ne crée pas. Elle compresse le passé. » ; un beatmaker en PLS
RIP l’imperfection magique
Tu vois cette note qui vrille un peu ? Ce souffle entre deux phrases ? Ce riff pas tout à fait en place ? C’était ça, la magie. Avec l’IA : c’est clean, c’est lisse… et c’est fade. Hendrix qui dérape ? Légendaire. Amy qui tremble ? Histoire. IA qui gère tout au millimètre ? Ennui. 62 % des auditeurs disent que les sons IA manquent d’âme.
Les artistes, grands perdants
Pendant que l’algorithme monte les marches, les vrais talents galèrent à s’acheter un micro. Des voix clonées, des styles copiés, des flows aspirés. Sans contrat. Sans crédit. Sans respect.
Les labels ? Ils préfèrent un bot qui coûte zéro et dort jamais. Pas de cachet, pas d’égo, pas de galère.
Le futur flippant : des stars deepfake
Imagine : un « artiste » parfait. Jamais en retard. Jamais malade. Jamais vivant. Juste un avatar avec une voix deepfakée qui cartonne.
Spotify, YouTube, TikTok ? Ils vont te le pousser à fond. Parce que ça vend. Et toi ? Tu streams… sans savoir si t’écoutes un humain ou un algo.
Avant que la magie se perde…
Ce qui rendait la musique folle ? L’erreur. La sueur. La fragilité. Pas les presets. Alors, avant de tomber amoureux·se d’un faux Drake ou d’un beat 100 % stérile :
Pose-toi cette question simple :


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