
Un combat simple – verdir notre économie sans perdre une chemise
Des projets propres, portés à bout de bras
Avec 7,5 millions d’euros injectés via deux banques locales ; BNI Madagascar et MCB Madagascar, ces porteurs de projets ont mis sur pied des solutions bien concrètes : production d’énergie solaire, traitement des déchets, protection des mangroves, ou encore optimisation de l’énergie dans des bâtiments publics.
71 % des projets concernent les énergies renouvelables, souvent dans des zones rurales oubliées des réseaux. Comme ce village du Bongolava où des panneaux solaires ont enfin remplacé les lampes à pétrole. Un changement de lumière, au propre comme au figuré.
2 582 tonnes de déchets traités et une tonne d’espoirs
Certains recyclent, d’autres réparent, d’autres encore forment. Le résultat ? Des emplois locaux créés, des tonnes de déchets valorisées et des jeunes qui croient enfin qu’on peut faire du business sans détruire la terre de leurs ancêtres. Mais tout n’est pas rose sous le soleil vert.
Financer vert, oui. Accéder au vert, pas si simple
Ce que les bénéficiaires de Sunref répètent, c’est que l’accès au financement reste un parcours d’obstacles. Trop de papiers, trop de critères, trop peu de souplesse. Pour les petites entreprises, souvent dirigées par des jeunes ou des femmes, le rêve vert reste parfois une porte fermée à double tour.
« La finance verte, ce n’est plus un mot à la mode. C’est une réalité. Maintenant, il faut que tout le monde puisse y entrer », martèle Belrhandoria, cheffe de projet chez Sunref.
L’atelier de clôture du programme, tenu ce 14 mai à Antananarivo, a été l’occasion de dresser un bilan. Mais surtout de lancer un appel : que les banques osent croire aux petits projets avec de grandes idées.
Ce que ces 24 projets montrent ?
Que la transition écologique, ce n’est pas un luxe venu du Nord. C’est une nécessité, portée par des Malgaches, pour des Malgaches. Et qu’avec un peu d’audace, le vert peut rimer avec avenir.


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